Bonjour à tous,
l'hiver n'était pas loin
la froidure pénétrante sonne le glas de l'été
d'étonnantes couleurs la Mort pare la forêt
le brouillard tremblant cache les trompettes
qu'au pied des chênes on peut faire cueillette
alors que le granit se cache sous les flocons
je monte, indolent, à la recherche des cimes
dans les vallées, franchissant de fragiles ponts
tout l'automne est là et m'aide à la rime
les chaussures boueuses le soir en rentrant
sècheront au coin du feu où dort le chien
la buée sur les fenêtres en dégoulinant
me dévoile un peu plus l'hiver qui revient
Mon âme, ta lame
Du ventre de la Terre tu viens.
Bénie, la main qui t'a forgée
du plus beau, du plus dur des aciers
légère et agile dans mes mains
Ton nom seras celui des ennemis
Que jusque là tu pourfendis.
Près de moi dans ton baudrier
soit assurée de ma fidélité.
lame qui remplace la plume,
fait couler le sang au matin
que les loups au loin hument,
donne moi un lendemain.
Aujourd'hui, je le crains
ton fil un autre aiguisera.
A toi mon dernier vœu sera :
ne sert point ce vilain.